Le 10 septembre 2016 • par Alison Trois petits tours et puis s’en vont Nous serons passés trois fois par Oulan-Bator entre chacune de nos virées nature. Maintenant que nous avons tout visité, nous pouvons vous raconter 🙂 Le premier passage par la capitale mongole, c’est quand nous arrivons de Pékin par le Transmongolien. Après nos aventures dans la vallée de l’Orkhon et au Lac Blanc, nous repassons par « UB » (« youbi » pour les expat’ anglophones). Enfin, un troisième séjour urbain pour se remettre de notre expédition dans le désert de Gobi. Si Oulan-Bator ne séduit pas tout de suite avec ses grandes rues, sa circulation, ses quelques buildings posés ça et là et ses quartiers populaires et poussiéreux, on finit par y trouver tout plein d’avantages. Déjà, il y fait bon vivre et l’ambiance est plutôt détendue. Si vous suivez le blog depuis un moment, vous savez déjà que quand il s’agit de manger on est toujours contents 🙂 Eh bien Oulan-Bator ne nous a pas déçus : on y trouve de tout, des bruschettas aux buffets de fondue mongole en passant par les galettes bretonnes et les sushis ! Nous sommes retournés trois fois au « Triskell », une crêperie tenue par un français qui nous a offert de l’andouillette de Guéméné fraîchement importée… de quoi nous faire revenir très très vite à son restaurant. Ailleurs en Mongolie, on mange surtout du mouton et du lait alors autant vous dire que le retour à la capitale était apprécié ! Un petit tour au marché Narantuul et c’est une explosion de couleurs qui nous saute aux yeux : selles pour chevaux, bottes, ceintures, vêtements traditionnels, pulls en laine de yak ou de chameau… Tout l’artisanat mongol y est exposé et négocié par les locaux ou les gens de passage. Le marché est immense et on y vend aussi de l’électroménager, des yourtes, des cosmétiques… Pour ma part, après deux ou trois heures à déambuler je me décide pour une écharpe en cashmere (réputé en Mongolie) et des chaussettes en laine de yak. Nous profitons aussi des quelques musées pour parfaire nos connaissances culturelles. Le Musée National Mongol retrace l’histoire du pays à travers ses différentes facettes : costumes, jeux, élevage, chevaux, géopolitique… Côté préhistoire, le musée des dinosaures donne envie de s’intéresser encore plus au désert de Gobi puisque c’est là que des dizaines de fossiles ont été déterrés en quelques années, parfois même jusqu’à 70 fossiles en une semaine ! Dommage que la plupart des spécimens aient été soustraits par d’autres pays car il ne reste presque rien à la Mongolie. Le musée des dinosaures est intéressant mais minuscule et très synthétique par manque d’ossements à exposer. Vient le moment de quitter notre guesthouse, la Petite marmotte, que nous avons bien aimé pour son ambiance conviviale, francophone et pour la décoration traditionnelle. Nous raccompagnons Colette à l’aéroport et nous nous apprêtons, nous aussi, à dire au revoir à la Mongolie et bonjour à la Russie ! Pour clore le chapitre Mongolie, je vous propose le clip du tube de l’été mongol 🙂 Ils y sont allés un peu forts sur les costumes (très classes !), mais leur façon de représenter la nature, les chevaux, les yourtes, est tout à fait fidèle… Une façon de vous faire ressentir ce qu’on peut vivre en Mongolie et pourquoi on en repart époustouflés et émus.