Le chemin de Katmandou

Ce chemin a été moins tortueux que prévu. Nous devions passer par l’Inde pour traverser la frontière terrestre indo-népalaise, et finalement hop, un coup d’avion et nous revoilà à Katmandou.

Le moins cher pour aller de Yangon à Katmandou, c’est de passer par Kuala Lumpur, c’est à dire exactement en direction opposée. Ce qui nous permet de survoler Penang, l’île de Malaisie où nous avons séjourné deux semaines à Noël dernier.

Nous arrivons le 25 avril* à Tribhuvan, l’aéroport de Katmandou, et nous nous acquittons rapidement des formalités d’entrée. Les bagages sont beaucoup plus longs à venir, mais finissent par arriver. Nous sautons dans un taxi direction Thamel, le quartier fréquenté par les touristes à Katmandou.

Nous étions déjà venus au Népal en 2012, et pour ma part également en 2013, aussi c’est un plaisir de se retrouver en terrain connu. Nous retrouvons les odeurs et les sensations de la ville avec bonheur et une certaine émotion. Thamel a beau être très touristique, c’est un quartier plein de charme. Des traces du séisme de 2015 sont visibles ça et là dans le quartier, mais globalement nous retrouvons la même ville qu’avant. Sans prêter attention aux détails, il est difficile d’imaginer qu’un an auparavant de nombreux immeubles étaient en ruines.

Nous retrouvons également, avec moins de plaisir, nos amies les punaises de lit, que nous avions déjà rencontrées à Saigon. Cette fois-ci des précautions et une réaction rapide (la tente sur le lit pour dormir) nous évitent pas mal de désagréments.

Nous passons plus d’une semaine à Katmandou, à profiter du quartier sans vraiment en sortir, sauf en de rares occasions, car nous voulons réserver notre (re-)visite de la ville à plus tard, lorsque ma sœur Mara nous rejoindra.

Nous décidons de faire un trek dans la région de l’Everest. Nous achetons le matériel nécessaire à Thamel : polaire, gants, bonnets, carte et chaussures. Nous demandons également nos permis de trek et nos TIMS, qui sont des espèces de cartes d’identité pour trekkeurs et qui sont obligatoires. Nous retirons une grosse somme d’argent pour être tranquilles dans les montagnes, ce qui nous bloque un jour supplémentaire à Katmandou le temps que le plafond de retrait bancaire remonte 🙂

Le 4 mai nous quittons Katmandou en bus, direction Phaplu et les montagnes du Solukhumbu !

* eh oui, nous avons mis plus d’un mois à écrire cet article 🙂

5 commentaires

  1. Coucou
    Aujourd’hui, un peu de soleil enfin.
    Merci pour vos informations.
    Nous avons vu chez Leclerc ton papy alison et françoise.
    Francoise est courageuse car elle souffre de douleurs (épaule et hanche)
    Bien sur nous avons parlé de vous.
    Bises
    Anne loulou

  2. Enormes bisous ca fait longtemps que je tai pas eu par email Ali ! Profitez bien chaque article me fait voyager et me donne envie de retourner en Asie cest malin!

  3. hola, (d reste d’Espagne)
    c matin une carte perso d quoi passer une bonne journée et courir jouer au loto. Cette carte postale du Népal me touche bcp pour avoir été moi même ds c pays, et la plupart d vos propos m parle, le quartier Thamel , Pokara, etc… j’avais du retard ds la lecture de vos commentaires puisque j’ai été parti 3 semaines terminer mon  » camino d Santiago » q d rencontres extraordinaires comme Alison et Thibaud. Mes plus belles rencontres furent avec un Sud africain une Allemande , 2 Anglaises, un indien et un couple d’italien et j’en passe . Q DU BONHEUR ( malgré pas un mot d’anglais) . Pour la remise d photos ça va être fort car plus d temps entre les deux q moi, c génial, j’attends les retours. Un grand merci à vous deux.
    Gérard.

    1. On se souvenait que tu avais voyagé au Népal avec ta fille alors on a voulu te faire une petite surprise avec la carte postale 🙂

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