Dans les montagnes du Solukhumbu

Le Solukhumbu est un district situé à l’est du Népal, dans la région de Sagarmatha, qui est le nom népalais de l’Everest. Alison vous a préparé une vidéo pour vous raconter notre trek de dix jours 🙂

En plus de la vidéo, voici une grosse sélection des photos que nous avons prises.

Journée de bus Katmandou – Phaplu

Le bus jusqu’à Phaplu est le moyen le plus économique pour commencer un trek vers le camp de base de l’Everest. Mais comme dit dans la vidéo, c’est une mauvaise idée étant donné les conditions de sécurité ! Nous arrivons avec soulagement à Phaplu pour le début de notre trek.

Phaplu – Ringmu

Une première journée tranquille avec une montée en pente douce de 300m pendant 4h, très agréable 🙂 Nous longeons la piste de l’aéroport de Phaplu, ce qui nous donne plutôt envie de prendre l’avion au retour.

Ringmu – Juvhing

Une journée qui commence et qui finit par des montées de 300m, avec au milieu une bonne descente de 1000m, ce qui nous casse bien les jambes. La vue est très jolie mais un peu ternie par de la poussière en suspension. C’est pourquoi le trek au Népal est plus agréable au mois d’octobre : après la mousson, le temps est clair.

Juvhing – Bupsa

Une journée de montée. C’est physique pour nos jambes plus trop habituées à faire de l’exercice 🙂 Mais plus on monte et plus la vue est belle !

Bupsa – Payan

Nous marchons dans la forêt, à flanc de montagne. Le sentier est accidenté et un peu glissant donc la marche est lente. Et en plus ça continue de monter alors que notre carte disait le contraire 🙂 Nous arrivons à Payan vers midi, juste avant la pluie qui ne manque pas de tomber tous les jours en milieu d’après-midi.

Payan – Chaurikarka

Pour la première fois le temps est clair et nous apercevons les hautes montagnes (plus de 6000m) 🙂 Nous pouvons également observer de loin l’aéroport de Lukla, réputé le plus dangereux du monde. D’ici c’est compréhensible : les montagnes tout autour ne donnent pas d’échappatoire à un avion qui aurait raté son atterrissage.

Chaurikarka – Monjo

Une bonne journée de marche plutôt facile pour arriver à Monjo, un petit village en fond de vallée, juste avant la montée de Namche. Une partie de la journée se fait sous la pluie, à l’aide de nos petits parapluies 🙂 (mais nous n’avons pas de photos…) Les paysages changent un peu et nous apercevons de plus en plus de stupas et de moulins à prières.

Monjo – Namche

Nous longeons la vallée jusqu’au pont suspendu Hillary (du moins croyons-nous qu’il s’appelle comme ça). Le pont est haut et majestueux. Une ascension de 600m et nous voici à Namche, à 3400m d’altitude, base de départ de nombreux treks dans la région, dont celui du camp de base de l’Everest.

Namche – Lukla

De notre côté, nous n’avons pas envie d’aller plus loin. C’est peut-être dommage car nous ne sommes qu’à trois jours de marche du camp de base, mais ce serait nous forcer et nous ne le voulons pas. Nous faisons donc demi-tour et prenons le chemin de Lukla, que nous atteignons en fin de journée.

Nous passons deux jours entiers à Lukla, le temps d’attendre notre vol pour Katmandou. Les avions volant à vue dans ces montagnes, il faut prendre son mal en patience lorsqu’il y a trop de nuages. Nous avons ainsi l’occasion d’assister aux cérémonies de Dumje, un festival bouddhique très important pour les Sherpas du Solukhumbu.

Vol pour Katmandou

Le troisième jour nous pouvons embarquer pour Katmandou. La veille nous avons attendu de longues heures à l’aéroport, guettant le moindre bruit de moteur, en vain. Cette fois les avions volent. C’est un petit ballet : les quatre avions arrivent en même temps, embarquent des passagers et repartent immédiatement. Une heure et demie plus tard ça recommence. Nous faisons partie du troisième acte. Nous décollons avec une petite appréhension, et atterrissons quarante minutes plus tard, en polaire, dans la chaleur de Katmandou.

Et voila ! Nous sommes le 16 mai, et maintenant que nous avons fait notre sport du mois, nous allons pouvoir continuer de ne rien faire à Katmandou 🙂 Ma sœur Mara arrive le 31 mai. D’ici là nous comptons aussi profiter de la ville de Pokhara et de son cadre idyllique.

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