A bord du transmongolien

En route pour la Mongolie ! Nous avons hâte de découvrir ce grand pays nature. Nos billets et nos visas mongols en poche, nous embarquons à bord de ce train mythique. Pour nous, emprunter cette voie ferrée qui part droit vers l’Europe est un rêve. Nous avons fantasmé et imaginé le transmongolien et le transsibérien. Si le chemin est long, nous savons aussi que nous allons traverser des paysages de folie : le désert de Gobi, les steppes, le lac Baïkal puis la Sibérie dans quelques semaines…

Nous pensons trouver un train bondé difficile à réserver, en réalité nous n’avons aucun mal à trouver un billet et notre wagon est carrément vide. Nous sommes seuls dans notre compartiment pour quatre, c’est le grand luxe !

Les premières heures passent le nez collé à la fenêtre à profiter des petites montagnes et des gorges chinoises. Des dizaines de tunnels ponctuent le parcours jusqu’à la nuit tombée.

Après un beau coucher de soleil depuis le wagon restaurant, nous partageons un plat de poulet aux champignons. Au final ce n’est pas du poulet mais du… lapin ? Nous ne préférons pas savoir ce que nous mangeons, en tout cas c’est bon… 🙂

Au passage de la frontière sino-mongole, le train s’arrête entre 21h et 3h du matin, ceci permettant d’effectuer les formalités de douanes et d’immigration. Il faut aussi changer les boggies du train (le chassîs et les roues) car l’écartement des voies est différent en Mongolie. Nous restons dans notre wagon et partons à 1km de la gare dans un entrepôt. Notre wagon est soulevé, les boggies d’origine sont roulés dessous et évacués puis les nouveaux arrivent et sont fixés. La manœuvre prend bien une ou deux heures pendant lesquelles nous exprimons notre épuisement en chansons et fous rire fatigués. Vers 3h nous pouvons repartir, les passeports nous sont rendus et nous pouvons enfin tomber dans les bras de Morphée.

Le lendemain matin, c’est le soleil de Mongolie qui nous caresse le visage et nous réveille doucement. Nous découvrons alors un paysage de steppes vertes, jaunes et plates. Quelques yourtes et troupeaux ça et là, chevaux, chèvres et moutons.

L’approche d’Oulan-Bator se fait ensuite sentir : quelques maisons aux toits colorés, des enfants qui se baignent dans une rivière, puis une poignée de petits buildings et pour finir la capitale. Nous voici à Oulan-Bator, prêts à poser le pied en terre mongole !

Une petite vidéo pour compléter les photos et ressentir l’ambiance à bord :

 

3 commentaires

    1. et après avoir vu la vidéo, une question : les mm’s sont chinois ou mongoles ? En tout cas, le rêve du transsibérien ou du transmonchourien (??!!) est top ! Merci de ce partage
      FaFa & Hafi

      1. On avait acheté les M&M’s avant de partir donc ils sont chinois 🙂 Pour la partie Pékin-Oulan-Bator nous étions dans le Transmongolien. Pour faire le point :
        – Transsibérien : il traverse la Russie/Sibérie de Moscou à Vladivostok
        – Transmongolien : il traverse la Russie (Oulan-Oude), la Mongolie (Oulan-Bator) et la Chine (Pékin)
        – Transmandchourien : il traverse la Mandchourie, c’est une région située à cheval sur le nord de la Chine et le sud est de la Russie. Le Transmandchourien va de Pékin à Chita et contourne la Mongolie sans y passer.
        On fera un petit topo train dans un prochain article pour mettre tout ça au clair, promis !

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