Vietnam : le détroit du Mékong

Les journées « passage de frontière » marquent toujours une étape importante dans le voyage. Nous nous souviendrons longtemps de notre entrée au Vietnam…
Ce jour-là, nous partons de Kampot dans le sud du Cambodge, à une cinquantaine de kilomètres du Vietnam. Pour contrer les grands cars d’agences touristiques qui créent de l’attente et des bouchons aux frontières, nous partons tous les deux en tuk-tuk de bon matin et nous présentons aux officiels. Les formalités passées, nous refusons des motos-taxi qui essayent de nous plumer et décidons de marcher, car la station de bus que nous visons n’est qu’à 4 ou 5 km.
Il est donc environ 10h du matin, nous marchons depuis une heure sous un soleil de plomb au bord d’une grande route, en tongs (mauvaise idée !) et Thibaud avec son bandage au pied. Nous ne voyons toujours pas la gare routière tant espérée et demandons notre route à une habitante. Coup de bol : elle est mariée avec un français ! Et nous voilà dans le salon d’Yves et Huan, invités à boire un verre au frais et à se raconter nos voyages ! Au final, Yves fera deux petits tours de scooter pour nous déposer encore quelques kilomètres plus loin car la station de bus a déménagé récemment. On est finalement bien contents de ne pas avoir marché plus sous cette chaleur. Plus tard, nous tombons sur un papi tout sourire qui nous saute dessus pour savoir si on est français et qui se fait un plaisir de nous chanter… « Frère Jacques » ! L’accueil au Vietnam est des plus originaux !
Cette folle journée termine bien : nous sautons dans un bus et arrivons sans encombres à Can Tho en plein détroit du Mékong.

Le lendemain, la journée commence à 5h30 avec une balade fluviale dans le détroit du Mékong. Dans notre petit bateau : notre batelier, Kao notre guide adorable, Lauren une australienne super gentille et nous. Le lever de soleil sur le marché flottant nous émerveille.
Nous visitons une fabrique de vermicelles de riz et une ferme de pythons qui n’était pas au programme. On reste bouche bée devant la technique : les pythons sont élevés en cage et quand ils sont assez grands (4 à 6m), ils sont tués et vidés puis leur corps est gonflé par la bouche et fermé quelques jours pour que la peau s’étire. Plus de peau, plus de portefeuilles, sacs, ceintures… Bref, le python gonflé c’est impressionnant et un peu bizarre. On continue la balade dans les tous petits canaux, seuls au monde ou presque, et dans les rizières. Une superbe découverte du détroit du Mékong et un super souvenir ! Prochaine étape : Ho Chi Minh.

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